Epidémie de coronavirus : la Russie ferme ses frontières avec la Chine
Le Premier ministre russe a annoncé que la Russie allait fermer sa frontière avec la Chine dans l'Extrême-Orient, alors que l'épidémie de coronavirus continue de se répandre à l'international. Celle-ci a fait au moins 170 morts.
Le Premier ministre russe Mikhaïl Michoustine a annoncé ce 30 janvier que la Russie fermait sa frontière avec la Chine, dans la région de l'Extrême-Orient, afin d'empêcher que le coronavirus ne continue de se répandre depuis ce pays.
«Un ordre a été signé aujourd'hui et il est entré en vigueur. Nous informerons aujourd'hui tout le monde des mesures prises pour fermer la frontière en Extrême-Orient», a annoncé Mikhaïl Michoustine. La Russie possède environ 4 250 km de frontière commune avec la Chine. Des restrictions sur la délivrance de visas aux Chinois ont aussi été introduites. Les autorités ont également appelé les Russes à s'abstenir de tout voyage en Chine, «à moins que cela ne soit absolument nécessaire». Depuis sa propagation à partir de la ville chinoise de Wuhan, où elle a fait son apparition en décembre, cette épidémie de pneumonie virale a déjà fait au moins 170 morts et a contaminé plus de 7 700 personnes, selon le bilan des autorités. Des cas ont été répertoriés en dehors de la Chine, et notamment dans plusieurs pays européens dont la France. De nombreux pays ont pris des mesures afin de lutter contre la propagation du virus. Des vols ont été suspendus et d'autres ont été dépêchés, notamment par Paris, afin de rapatrier des citoyens. Moscou n'a pas fait état de cas sur son territoire de patients infectés. Vladimir Poutine s'était déjà exprimé sur la propagation de ce nouveau virus. «Nous savons bien que dans presque tous les pays du monde, y compris dans notre pays, nous perdons chaque année des personnes de la pneumonie et de la grippe, de ce fait nous avons le défi commun de minimiser ces pertes», avait affirmé le chef d'Etat, poursuivant : «En ce qui concerne le nouveau coronavirus, la spécificité est que c'est un phénomène nouveau, et la question est de savoir si nous sommes prêts à relever ce défi.»
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